Chers amis,

c’est avec regret que je suis dans l’incapacité d’être avec vous aujourd’hui au Sénat de Buenos Aires pour la réunion de cette année de la Campagne pour l’établissement d’une Assemblée parlementaire des Nations unies. Toutefois, je voudrais saisir cette opportunité pour renouveler mon soutien et vous remettre ce message.

En l’espace de trois ans la Campagne est devenue une voix politique puissante dans le monde pour se faire l’avocat de la démocratie mondiale. Durant cette période, près de 1000 parlementaires d’une centaine de pays et au dessus de toutes les lignes de partis, ont rejoint notre appel pour la création d’un organe mondial qui soit élu par le peuple. 

Nous savons tous que mettre notre proposition à l’ordre du jour des Nations unies est un défi. Il est de première importance que nous ne reculions pas et que nous continuions à insister sur l’énorme potentiel positif d’une Assemblée parlementaire des Nations unies. Comme le projet de Déclaration pour votre réunion le souligne, « Les défis mondiaux comme le changement climatique, le contrôle de la prolifération nucléaire, la régulation de l’économie internationale, transcendent les frontières nationales et ne peuvent être résolus que par des structures de gouvernance transnationale plus efficaces.

Une Assemblée parlementaire des Nations unies serait une réponse à ces défis car elle serait capable de rendre plus démocratiques et englobantes les structures de gouvernance internationales et dans le même temps, elle serait en mesure de rendre les relations entre les pays grands et petits plus équilibrées ».

Notre proposition devrait dorénavant être prise en compte par un groupe de gouvernements sympathisants. Mettons-nous ensemble au travail pour cette étape cruciale.

Je soutiens le projet de déclaration de Buenos Aires et vous souhaite beaucoup de succès durant vos délibérations.