Éditorial de Fédéchoses n°176

, par Jean-Francis Billion, Jean-François Richard

Fin mars, frappé de plein fouet par les décès rapprochés de nos amis Jean-Pierre Gouzy, Michel Morin et Jean-Luc Prevel, nous avions intitulé notre édito (n° 175), « Fédé-shows must go on ! ». En fait ce fut « En rigolant. Pour faire semblant. De ne pas pleurer. » comme l’avait écrit Georges Brassens dans « Le vieux Léon ». La peine est toujours là mais la volonté aussi de continuer le pari fait avec Jean-Luc et Michel en 1973 de la fondation d’un modeste bulletin ! Jean-Pierre, plus âgé et engagé depuis la fin des années quarante dans le combat fédéraliste, nous avait rejoint plus récemment.

Nous vous annoncions une nouvelle formule : elle est sous vos yeux avec trois semaines de retard et nos excuses.

Quels sont les changements :

  • une maquette rajeunie, avec un sommaire digne de ce nom ;
  • une périodicité quadrimestrielle avec un nombre de pages augmenté de 50 % ; la revue paraîtra dorénavant sur 60 pages ;
  • un Comité de rédaction enrichi par l’arrivée de sept nouveaux membres : Bernard Barthalay, Domenec Devesa, Ivanna Graziani, Michel Herland, Marion Larché, Alexandre Marin et Jean-François Richard qui prend en sus le poste de Directeur de publication après avoir occupé celui de Secrétaire de rédaction pour quelques années en 1974 ;
  • la publication dans chaque numéro d’un certain nombre d’articles en anglais, reconnaissables à une police de caractères différente, afin de progressivement développer notre lectorat non francophone. Un bref résumé de nos éditoriaux en anglais sera aussi inséré.

Parallèlement à ces évolutions, nous continuerons à développer à côté de la revue nos différentes collections comme l’illustre la parution d’un ouvrage sur Albert Camus et les aspects fédéralistes de son œuvre. Nous publions ici la préface que Mme. Agnès Spiquel, de l’Association des Études Camusiennes, a bien voulu rédiger pour l’édition française de ce livre. D’autres parutions seront annoncées prochainement.

Seule notre ligne politique ne changera pas : combattre le nationalisme (la culture de la guerre) et illustrer le fédéralisme (la culture de la paix).

J.-F. B & J.-F. R

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