70 ans après, l’Europe de Schuman est-elle encore d’actualité ?

, par Alain Réguillon

Le 9 mai 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, engage la France dans une voie de réconciliation avec l’Allemagne, socle utile à l’émergence d’une Europe qu’il souhaite fédérale.

Dans la déclaration qu’il prononce devant plus de 200 journalistes, auprès de Jean MONNET l’initiateur de ce texte, tous les ingrédients d’une Europe unie, forte, généreuse sont présents. L’industrie est le fer de lance de cette construction qu’il veut ouverte à tous les pays et au service de la prospérité et du bien-être des Européens, mais aussi, au-delà, des Africains.

Soixante-dix ans après, que reste-t-il de cette déclaration ? Peut-elle encore servir de référence ? C’est ce que pense l’auteur qui retient surtout la nécessité d’aller plus loin. De sortir de l’inertie ambiante et de retrouver la voie de l’audace et de l’intérêt général qui ne peut en aucune façon être la somme des intérêts particuliers des États.

Après l’analyse de la déclaration SCHUMAN, l’auteur plaide pour un grand bon en avant par la création d’une Union politique européenne, puissance d’équilibre dans le monde, répondant ainsi au vœu de Fédération de Schuman et Monnet.