À propos de Charles Millon et de son élection à la présidence de la région Rhône-Alpes

Pierre Vial : la culture Rhône-Alpes dans la gueule du Saint-Loup !

, par Jean-Francis Billion

Pierre Vial n’est pas un nouveau venu sur la scène universitaire ou politique régionale. Il est, depuis déjà deux mandatures, Vice-président de la Commission culturelle du Conseil régional Rhône-Alpes. Il avait, une première fois, accédé à ce poste, en 1992, dans le cadre d’une répartition des responsabilités à la proportionnelle des divers groupes politiques.

En 1998, les conditions de son élection deviennent franchement scandaleuses à cause :

  • du poids électoral nouveau du Front National (FN), et,
  • de son rôle de groupe charnière, faiseur ou « défaiseur » de la majorité hybride avec laquelle Charles Millon a fait le choix de sauver sa tête.

Comme l’écrit encore Le Monde (op. cit.), il n’est pas injustifié « de faire apparaître à l’occasion des élections des commissions, le renforcement des liens entre M. Millon et l’extrême droite. D’abord parce que le poste important de rapporteur général du budget, attribué dans l’Assemblée précédente à une proche de Raymond Barre, a été confié au numéro deux du groupe du FN... Ensuite parce que les conditions du vote de 1998 sont bien différentes de celles de 1992 : la reconduction de Charles Millon à la Présidence du Conseil régional avec les voix de l’extrême droite a créé une situation nouvelle, qui donne aux fonctions occupées par les élus du FN un relief particulier ».

Il n’est donc pas inutile, ni injustifié, de se demander qui est Pierre Vial et à quel homme politique les Rhônalpins ont confié, à leur corps défendant, l’avenir culturel de leur région ou, à tout le moins, sa représentation.

Depuis son entrée en politique, Pierre Vial n’a jamais cessé d’être associé, à des postes de premier rang, à diverses aventures de l’extrême droite. Dès ses premières armes politiques, il sympathise avec « ces auteurs, la plupart militants de Europe-Action, (qui) décrivent les SS comme de courageux soldats, les idéalisant et surtout omettant dans la description des actions qu’ils mènent, leur cruauté et leur sadisme » [1]. Il participe à toutes les initiatives qui vont progressivement « dépoussiérer le nationalisme » et mener, de Jeune Europe ou Europe Action, à la Fédération des étudiants nationalistes (FEN) créée en mai 1960 et à ses Cahiers universitaires : il est membre de leur comité de rédaction. en 1966, parmi quinze autres personnes dont cinq futurs animateurs du Groupement de recherches sur la civilisation européenne (GRECE), pendant que « certains futurs grécistes se sont également frottés à la revue Défense de l’Occident. Fondée en 1952 par Maurice Bardèche cette publication est « raciste et européiste ». Avec les Cahiers universitaires et Défense de l’Occident, le mensuel Europe-Action formera en-effet la troisième pointe du triangle des appartenances communes à la plupart des futurs notables du GRECE [2].

Mais qui est donc Maurice Bardèche qui « prend (en 1979) parti pour l’action métapolitique du GRECE, ‘peut-être la seule voix qui nous reste ouverte pour sortir du ghetto’ » et qui a souligné avec sympathie l’habileté avec laquelle la Nouvelle Droite a procédé aux ‘habillages’ du vocabulaire » : le fondateur de la plus importante revue de l’extrême droite française de l’après-guerre... (qui) servait au départ de bulletin de liaison au Mouvement populaire européen (créé en Suède en 1951), internationale ‘des divers groupements européens se réclamant du socialisme national’ ». Défense de l’Occident qui « a été pendant plus de dix ans le plus efficace propagandiste de la négation du génocide nazi » [3].

Pierre Vial. qui « pourrait (plus tard) représenter la politique d’ouverture (du GRECE) sur le FN... tentant d’en gagner les cadres aux idées du GRECE [4] participe donc à cette aventure dès 1965 lorsque Europe-Action crée de premiers Groupes de recherche et d’études sur la Communauté européenne, en même temps qu’est prévue la transformation des comités de soutien du journal en Mouvement nationaliste du progrès (puis en Rassemblement européen de la liberté), et aux réunions de 1967 entre militants parisiens et niçois qui aboutissent, début 1968, à la fondation du GRECE proprement dit.

Vial est donc un compagnon de toujours d’Alain de Benoist, « gourou » du GRECE, secrétaire de rédaction des Cahiers universitaires de 1960 à 1967, puis à partir de 1964 du supplément hebdomadaire d’Europe-Action qui deviendra L’Observateur européen jusqu’à sa disparition en 1968, collaborateur, au début des années 1960, de Lectures françaises (revue dirigée par l’écrivain antisémite Henry Coston), fondateur de Nouvelle École et éditorialiste de Élements, ancien bulletin intérieur du GRECE devenu public en 1973, enfin, fondateur en 1988 de Krisis, revue dans laquelle il s’efforce « sans aucune référence au GRÉCÉ et (cherchant), avec un certain succès, à obtenir des collaborations d’auteurs venus de tous autres horizons ». Alain de Benoist qui, « depuis quelques années, pour briser l’ostracisme intellectuel et politique dont souffre son courant, tente d’imposer une image d’intellectuel indépendant... joue son rôle de poisson-pilote de la Nouvelle Droite » [5]. Mais de Benoist, enfin, dont Raymond Aron pourra écrire « sur l’ensemble, sur les idées inspiratrices de la politique, Main de Benoist rappelle irrésistiblement les fascistes ou les nationaux-socialistes (je ne l’accuse pas d’être l’un d’eux, je dis qu’il pense souvent de la même manière qu’eux) » [6].

Le GRECE, pour sa part, est bien dans la filiation directe d’Europe Action, qui a bien été, comme l’ont écrit Jean- Yves Camus et René Monzat, « présenté par de nombreux auteurs comme le lieu où se sont formés les fondateurs et les idées de la Nouvelle Droite » et dont « l’importance théorique est fondamentale pour établir la généalogie de l’extrême droite nationale-européenne, néo-paganiste et racialiste » [7], même si, par souci de respectabilité, il « a perdu l’agressivité qui se dégageait des écrits très frustes d’Europe Action, au point que l’on hésite à affirmer la continuité de l’un à l’autre. Pourtant, antichristianisme et élitisme font indiscutablement partie de l’héritage, ainsi que la perception raciale de l’Europe, bien qu’elle tende vers une approche moins biologique et plus culturelle » [8]. Il ne faut tout de même pas être très malin, ni beaucoup gratter, pour mettre à nu les vraies valeurs de cette organisation. Là encore nous ne reprendrons que quelques citations d’auteurs et de chercheurs aux travaux d’un sérieux incontestable : « la commission des Traditions aide les grécistes à célébrer selon les rites la venue de l’hiver, annoncée, comme chacun sait, par le solstice. Les initiateurs affirment qu’il ne s’agit pas de retour au paganisme, mais d’une ‘nouvelle célébration des rites ancestraux’. Toutefois, le chandelier de Jul (chandelier en terre cuite) en bûche ‘à allumer avec un tison provenant du solstice d’été précédent’, des formules en l’honneur des morts et des enfants à naître ‘qui perpétueront à leur tour le retour du soleil’ jusqu’à celles de minuit, évoquant ‘la marche du monde qui se poursuit avec la grande roue des saisons’, le lecteur se trouve plongé dans un monde étrange et inquiétant, celui-là même qui faisait si peur au Prussien Hermann Rauschning dont le nationalisme conservateur s’était un instant égaré dans les rangs du ‘nihilisme’ nazi » [9]. Toujours placé sous le signe de l’unité européenne (sur une base raciale), le mouvement de ‘scoutisme’ du GRECE, ne prend même pas autant de précautions que celui-ci et « l’idéologie du mouvement repose sur l’exaltation du sang, de la race, du sol, la fidélité à la seule loi du clan. Les cérémonies au roulement des longs tambours décorés de flammes, l’utilisation des runes, la valorisation des sorcières et la dévalorisation symétrique des prêtres, l’usage des rituels païens, tel l’allumage de la tour de Jul, identiques à ceux des SS, font qu’Europe Jeunesse évoque fortement mais de façon symbolique, une filiation que le GRECE nie explicitement très vigoureusement » [10].

Pierre Vial ayant créé, et animant le GRECE de Lyon, il est intéressant de noter que « les 29, 30 et 31 juillet 1988, à Vaudion, dans le canton de Vaud. en Suisse, une foule polyglotte de quelques centaines de personnes se réunit...La deuxième « fête communautaire national-européenne », Luganad 88 [11], avait pour objectif essentiel de permettre la rencontre des courants de la droite subversive européenne, ce qui, depuis la guerre, se rapprocherait le plus d’une mythique ‘internationale noire’ ». Cette rencontre à laquelle participaient de nombreux groupsucules dont des cercles druidiques celtisants, proches de la dernière dégénérescence en date du Parti fédéraliste européen [12]. a abouti à des « accords (secrets) de Lugannad 88... signés par le GRECE Lyon... La matérialité des faits n’est pas contestée, mais les militants qui se sont déplacés ont commis une erreur en engageant la signature du GRECE, puisque ce mouvement n’a pas l’habitude de l’apposer à côté de celles d’autres groupes... Le GRECE à Lyon est animé notamment par... Pierre Vial (conseiller municipal FN de Villeurbanne)... Les gens formés par eux sont donc venus à la coordination de la droite subversive européenne » [13]. Alors que « en pratique seul le président en exercice engage par écrit le GRECE dans des publications extérieures. La seule exception récente, la signature par le GRECE durant l’été 1988, d’accords avec des organisations nationalistes-révolutionnaires et néo-fascistes était destiné à rester secret » [14].

Mais, et si Monsieur Vial, démocratiquement élu par le peuple, avait été abusé ? Et s’il avait, depuis lors, changé d’opinion et s’était converti sur le tard aux valeurs démocratiques ?

Et si, pire encore, le FN était une nouvelle fois victime d’un horrible complot judéo-maçonnico-cosmopolito-mondialo-footballo-fédéraliste... » destiné à lui nuire ou à le décridibiliser !

Pour nous convaincre (ou Charles Millon, s’il nous lit) du contraire il n’est pas inutile de continuer à explorer le temps. Quitte à remonter jusqu’à la dernière guerre mondiale.

« En avril 1991, l’association les Amis de Saint-Loup édite Rencontres avec Saint-Loup. ‘Une vingtaine de témoignages, représentant les sensibilités de trois générations différentes’ sur celui qui fut ‘pour beaucoup d’entre nous (...) un guide et un modèle’. Première génération : ceux qui, comme Saint-Loup. S’engagèrent aux côtés des nazis... Deuxième génération, les dirigeants du GRECE... Troisième génération : les militants d’Europe-Jeunesse. de Troisième Voie ou du Front national » [15]. Cet ouvrage est « étonnant par la ferveur affichée en 1991 pour les valeurs SS et du fait de la participation de cadres de la Nouvelle Droite, et accessoirement de militants du FN ».

Mais qui était Saint-Loup ? Saint-Loup, nom d’auteur, était le pseudonyme de Marc Augier, ancien journaliste pacifiste, favorable à la République espagnole proche de la SFIO qui devint en 1936 chargé de mission auprès de Léo Lagrange, ministre de la Jeunesse et des sports de Léon Blum, avant de s’éloigner de la SFIO en 1938. Sous l’occupation il lança La Gerbe, hebdomadaire du groupe Collaboration, tout en animant les Jeunes de l’Europe nouvelle. Fin 1941, il s’engagea dans la Légion des volontaires français (LVF) et partit sur le front russe avant de se voir confié la rédaction du Combattant européen, journal de la LVF. En 1944, il devint rédacteur de Devenir, journal des SS français de la brigade, puis division, Charlemagne. Condamné à mort par contumace à la Libération, il partit pour l’Amérique latine et revint en France en 1953, où il se présenta à la justice à l’occasion de l’amnistie, avant de reprendre une carrière journalistique. Il n’arrêta pas pour autant ses activités militantes et patronna, en 1980, la CEDADE, d’Aix en Provence, avant de participer, en 1987, dernière activité militante publique, à une séance de dédicace de Devenir organisée par la librairie négationniste parisienne Ogmios [16]. En novembre 1940, Saint-Loup écrivait dans La Gerbe que : « si je consens certains sacrifices en participant à une guerre... c’est parce que j’ai la conviction que le national- socialisme apporte enfin à l’Europe la réalisation du socialisme » [17]. Quelques temps avant sa mort il a clairement montré qu’il n’avait pas changé en écrivant, en mars 1976, dans Défense de l’Occident (N° 135, pages 72 et 73). « L’Europe doit (...) être repensée à partir de la notion biologiquement fondée du sang, donc des races, et des impératifs telluriques, donc du sol. Voilà quel est le contenu des ‘patries charnelles’ (...) La SS pourrait aujourd’hui comme il y a trente ans, sauver l’Europe, mais elle n’existe plus au plan temporel. (...) Elle avait, en 1944, galvanisé tout ce qui restait de vrais guerriers et de penseurs audacieux sur le vieux continent. (...) La Waffen SS n’était plus allemande au sens restreint et nationaliste du terme. Elle était européenne et en humeur de ressusciter les valeurs de base du sang et du sol (...) C’était une Europe racialement fondée et dénationalisée. Je la considère comme parfaitement valable aujourd’hui car, aujourd’hui comme hier, les Bretons ne sont pas des Niçois, les Basques des Andalous, les Bavarois des Prussiens, les Corses des Picards et les Piémontais des Siciliens. Nous disions : chacun chez soi et les vaches seront bien gardées... mais gardées par la SS, bien entendu, car la masse reste incapable de s’autogérer » [18].

Même si sa conception de la régionalisation ou de l’unification européenne n’est pas la nôtre, Saint-Loup, nous direz-vous, nous emmène bien loin du Conseil régional Rhône-Alpes, de la Kultur, de Charles Millon et... accessoirement de Pierre Vial ? Eh bien non… !

En-effet à l’occasion de cette rencontre avec Saint-Loup, « Pierre Vial... écrit (que) Saint-Loup ‘a fait de moi un païen, c’est-à-dire quelqu’un qui sait que le seul véritable enjeu, depuis deux mille ans, est de savoir si l’on appartient, mentalement, aux peuples de la forêt ou à cette tribu de gardiens de chèvres qui, dans son désert, s’est autoproclamée élue d’un dieu bizarre... J’ai donc à l’égard de Saint-Loup la plus belle et la plus lourde dette... Oui, je fais partie de ceux qui ont découvert le signe éternel de toute vie : la roue, toujours tournoyant du Soleil Invaincu’... Marc Augier a découvert cette grande santé qui a pour nom paganisme. On comprend quelle cohérence a marqué sa trajectoire, des Auberges de Jeunesse à l’Armée européenne, levée au nom de Sparte, contre les apôtres du cosmopolitisme... En lisant Saint-Loup, bien des jeunes, dans les années 60, ont entendu un appel... Appel de ce Soleil Invaincu, qui, malgré tous les inquisiteurs, a été, et sera le signe de ralliement des garçons et des filles de notre peuple en lutte, pour le seul droit qu’ils reconnaissent - celui du sol et du sang’. La conclusion (de Pierre Vial) termine le recueil : ‘Aujourd’hui, Saint-Loup est parti vers le soleil. Au revoir, camarade. Du paradis des guerriers, où tu festoies aux côtés des porteurs d’épée de nos combats millénaires, adresse nous, de ton bras dressé vers l’astre de la vie, un fraternel salut » [19].

Comme l’écrivent Jean-Yves Camus et René Monzat : « le raccourci est de nouveau vertigineux. Vial est un des idéologues d’un courant qui a le casque de Sparte comme emblème.., il est un des dirigeants d’un parti, le Front national qui lutte contre ‘le cosmopolitisme’. Or dans le contexte du texte ‘l’armée européenne’ est la SS. Y aurait-il dans l’esprit de Vial, identité entre le combat des SS et celui des membres de la Nouvelle Droite militants du Front National ? » [20].

Dans un autre registre, Marc Augier. écrivait, toujours en novembre 1940, dans La Gerbe que : « l’heure est venue de dire qu’Apollon et Pallas Athénée sont les images de l’homme et de la femme nordiques, affirmation bien impossible au temps de la conspiration juive » [21]. Toujours en filiation directe de ses écrits, à l’été 1979, une trentaine de dirigeants de la Nouvelle Droite et du GRECE se sont réunis en Grèce pour un serment que Pierre Vial a dévoilé en ces termes dans Eléments : « Nous, Hellènes. Italiens, Belges et Français, rassemblés aujourd’hui sous le signe d’Apollon et parlant au nom de tous nos frères européens, nous jurons d’oeuvrer de toute notre énergie et de toute notre volonté, à la renaissance de la culture européenne. En ce lieu sacré de Delphes qui a été si longtemps le symbole de notre monde, nous jurons d’être fidèles à notre héritage et d’être fidèles à nos enfants ; nous jurons d’être fidèles à la plus longue mémoire pour bâtir le plus long avenir... nous le jurons : le soleil reviendra » [22].

Mais, « rassurons-nous », Marc Augier, alias Saint-Loup, n’est pas le seul inspirateur de Pierre Vial.

Il suffit de lire ce qu’il a pu écrire de Robert Dun. un autre ancien SS, également collaborateur de plusieurs revues de la Nouvelle Droite et néo-nazies, et qui a été repris dans Message, publication « réservée » aux adhérents du Cercle druidique des Gaules pour s’en persuader : « c’est un sûr compagnon de route et de combat. C’est aussi un homme habité par cette flamme intérieure qui fait vivre quelques-uns d’entre nous  » [23].

Charles Millon lui-même, et ceux de ses colistiers de la droite « républicaine » qui lui sont restés fidèles jusqu’à aujourd’hui, s’ils veulent prouver que leur bonne foi a été abusée doivent stopper net toute connivence avec Pierre rial ou le parti dont il n’est que le digne représentant.
Pour se donner du courage ils n’auront qu’à se rappeler, qu’au-delà des monarchistes de la Nouvelle Action Française, « ce sont des libéraux proches du giscardisme – Raymond Aron, Lionel Stoleru, Bernard Stasi, certains membres du Parti républicain – qui les premiers et avant la gauche, ont sonné la charge contre des thèmes qui, selon Raymond Aron, ‘peuplaient en d’autres temps la littérature nazie’ [24].

P.-S.

Jean-Francis Billion. À l’époque membre du bureau de Presse Fédéraliste et des instances de l’UEF Rhône-Alpes.

Notes

[1Jean-Marc Théollière, Les Néo-nazis, éd. Messidor-Temps actuels, Paris, 1982, p. 250 , p.163.

[2Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite. Le GRECE et son histoire, éd. Presses de la fondation nationale des sciences politiques, Paris. 1988, p. 267, pages 24 et 25.

[3Cf. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les droites nationales et radicales en France, éd. Presses universitaires de Lyon, Lyon, 1992, p. 525, pages 41 et 42. et, Anne-Marie Duranton-Crabol, op. cit., page 64.

[4René Monzat, Enquêtes sur la droite extrême, éd Le Monde-Editions, Paris, 1992, p. 339, page 216.

[5Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., pages 74 à 76.

[6Raymond Aron, Mémoires, cinquante ans de réflexion politique, éd. Julliard, Paris, 1983, page 701. Cité dans, Anne-Marie Duranton-Crabol, op. cit., page 57.

[7Op. cit., pages 44 et 45.

[8Anne-Marie Duranton-Crabol, op. cit.. page 28.

[9Op. cit., page 51.

[10Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., page 266.

[11Du nom d’une fête celte ; précision utile, le chiffre 88 peut avoir ici une double signification : année 1988, mais aussi et plus probablement Heil Hitler !, le doublement de le 8° lettre de l’alphabet (88 pour HH) étant très utilisé dans les milieux néo-nazis… (Nda.).

[12Cf. au sujet de certaines dérives dans les années 1970 et 1980 du Parti fédéraliste européen mon livre Mondialisme, fédéralisme européen et démocratie internationale, éd. Fédérop, distribué par Presse Fédéraliste, 1997, la deuxième partie de ma note n° 1, p 159.

[13René Monzat, op. cit., pages 222 et 223.

[14Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., page 268.

[15René Monzat, op. cit., pages 242 et 243.

[16Cf. pour les sources les divers ouvrages mentionnés et en particulier Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., pages 67 et 68. Il convient de noter que la CEDADE, Cercle espagnol des amis de l’Europe, était, comme le signale encore les auteurs, « la principale secte hitlérienne du monde. basée à Barcelone. En France elle a essayé d’implanter une section à Aix en Provence en 1980 (organe Projets et références) camouflée sous les apparences d’un groupe écologiste et régionaliste ».

[17Cité dans, Pascal Ory, Les Collaborateurs, 1940¬1945, éd. du Seuil, 317 pages, Paris, 1977, page 238.

[18Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., page 68.

[19Cité in Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., pages 396 et 397.

[20Op. cit.

[21Cité in, Pascal Ory, op. cit. page 166.

[22Pierre Vial, « L’Héritage grec », Eléments, N° 33, février-mars 1980, page 62, cité in Anne-Marie Duranton-Crabot, op. cit., page 53.

[23Message, N° 12, 1989, cité in, Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., pages 240 et 241.

[24C. Ysmal, « Le giscardisme face aux nouvelles idéologies », dans P. Bacot et C. Journès, Nouvelles idéologies, éd. Presses universitaires de Lyon, Lyon. 1982, page 156.