Janvier 2013

, par Alain Réguillon

la livrer au vieux rêve d’un espace de libre échange cher aux Britanniques depuis 1960.

C’est aussi cette fracture sur le cadre budgétaire 2014/2020 qui fera l’objet du Conseil européen des 7 et 8 février et dont je doute qu’il aboutisse à un compromis satisfaisant, si toutefois il y a compromis ce qui n’est pas certain.
Autre désaccord bien qu’une première étape ait abouti à une décision minimum : la supervision bancaire. Elle ne concernera que 200 banques au plus sur les 6 000 inscrites dans le projet de Michel Barnier.

Ce mois de janvier est aussi celui d’un changement de présidence du Conseil de l’Union qui sera assurée pendant six mois par l’Irlande après la discrète présidence de Chypre.

Tous les observateurs avisés appellent à une Union politique, mais ils se heurtent à des dirigeants atteints de surdité dès l’instant où l’amoindrissement de leur pays –et donc le leur- est en cause.

Le discours du président de la République devant le Parlement européen ne m’a guère convaincu quant à la ligne européenne de la France, même si certaines réflexions vont dans le bon sens. Un numéro spécial de la lettre sera rédigé à la fin de la semaine pour analyser plus justement ce discours et le commenter en prenant en compte les réactions politiques et celles des journalistes.

Ce mois de janvier ne laisse pas présager une année 2013 marquée par de réels changements, d’autant que les élections en Allemagne n’ont lieu qu’au mois de septembre et que, jusque-là, Mme Merkel ne prendra pas d’initiative risquant de lui faire perdre des voix.

Pour commencer cette lettre, je résumerai quelques points d’actualité dans la rubrique « De tout un peu », points qui feront l’objet de développement dans les mois qui viennent.

Bonne lecture à toutes et à tous

Alain REGUILLON

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