La construction de l’avenir ne peut se concevoir que dans une vision fédérale de l’espace humain mondial. Le gouvernement français est-il en train de préparer une meilleure gouvernance planétaire ou au contraire de resserrer les liens autour d’un gouvernement centralisé de plus en plus dangereux ?
Lors d’une émission télévisée, une de nos ministres, après avoir discuté de la crise financière et du chômage des jeunes concluait qu’il fallait enfin arriver à un « service civil ». Comme bien d’autres, je me suis réjoui, pour tous ceux qui se battent depuis un demisiècle pour un service civil sous l’égide de l’ONU. J’ai bien déchanté quand on m’a dit : attention, il s’agit d’un service national ! En clair, une reprise en main de la jeunesse avec un endoctrinement à l’appui. Mon Dieu ! On sait où a mené le Arbeitsdienst (le service civil sous Hitler).
Il est clair qu’avec un gouvernement qui cherche avant tout à recentraliser pour reprendre en main les gouvernances régionales, nous nous acheminons de plus en plus vite vers une dictature centrale qui affaiblit les pouvoirs locaux et régionaux et établit le Diktat de l’Etat avec une gouvernance comme celle qu’on a connue il y a soixante ans et qui a fini par mettre quarante millions d’humains sous terre !
Quand tous les problèmes d’alimentation, de santé, de pollution et de répartition du travail et des revenus se posent à une échelle planétaire, on ne peut trouver de solutions valables que dans le même espace. Et ce n’est pas en concentrant les pouvoirs entre les mains de quelques little dictateurs que l’on arrivera à une gouvernance mondiale dont l’urgence n’est plus à prouver dans tous les domaines sensibles de l’environnement, vital pour tous les êtres du monde animal et végétal. Oui, il faut se battre pour un service civil international sous l’égide d’un organisme neutre tel que l’ONU, mais halte aux dictateurs !
L’interdépendance planétaire dans tous les domaines et sous toutes les formes devrait être évidente pour tous ! Quand Barack Obama annonce « Peuples du monde votre heure est venue... Il faut rendre l’espoir aux oubliés de la mondialisation », on ne peut que le féliciter. Hélas, les hégémonistes qui détiennent les cordons de la bourse ne sont pas de cet avis. Sur tous les continents, il existe des rapaces qui ont la haute main sur la finance et cette vermine financière pullule sur notre caillou de l’espace sidéral ! On ne peut croire à leur capacité de partager, mais peut-être pourra-ton miser sur leur propre peur du néant où ils sont en train de nous plonger !